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Taille de l'adulte : 54-63 mm
Longueur de l'aile postérieure : 34-37 mm
Classe : Insectes
Ordre : Odonates
Sous-ordre : Anisoptères
Famille : Aeshnidés
Genre : Brachytron
Espèce : pratense
Nom scientifique : Brachytron pratense
L’Aeschne printanière est un anisoptère assez massif. Il se reconnaît à son abdomen large non étranglé vers sa base contrairement aux autres espèces du genre. Son thorax est vert aux nervures surlignées de noir sur les cotés, et brun avec deux taches verdâtres sur l’avant. L’abdomen du mâle est noir avec des taches bleues et des traits jaunes, celui de la femelle est noir et jaune. Cette espèce peut être confondue avec les aeshnidés du genre Aeshna. L’exuvie et le dernier stade larvaire ont un masque plat et un corps à section elliptique de 37 à 40 mm de long. Leurs yeux sont petits comparativement à leur tête ce qui permet de les différencier facilement des autres larves d’aeshnidés.
Les larves se développent dans les débris végétaux accumulés en périphérie de points d’eau, essentiellement des mares et étangs à végétation hélophyte sur les rives, en milieu ouvert et forestier. Les adultes volent généralement au ras de l’eau et zigzaguent entre les hélophytes.
Les œufs, pondus dans les tiges de plantes flottantes ou dans les débris végétaux qui flottent près des rives, éclosent après quelques semaines d‘incubation. La phase larvaire dure 2 ou 3 ans et les larves, qui entrent en diapause à leur dernier stade, émergent en même temps à la fin de l’hiver. L’espèce est la plus précoce des aeschnes et vole entre la mi-avril et la fin du mois de juin. Les mâles sont agressifs entre eux mais ne sont pas territoriaux.
Les adultes comme les larves sont des carnivores. Les larves d’aeshnidés chassent de préférence à l'affût, cachées dans les racines de la végétation rivulaire plongeant dans l’eau, dans les plantes aquatiques ou bien dans les sédiments au fond de l’eau. Elles attaquent les petits invertébrés qui passent à leur portée. Les adultes sont capables d'attraper des proies volantes ou posées (diptères le plus souvent, mais aussi parfois des coenagrionidés).
Les adultes comme les larves sont des carnivores. Les larves d’aeshnidés chassent de préférence à l'affût, cachées dans les racines de la végétation rivulaire plongeant dans l’eau, dans les plantes aquatiques ou bien dans les sédiments au fond de l’eau. Elles attaquent les petits invertébrés qui passent à leur portée. Les adultes sont capables d'attraper des proies volantes ou posées (diptères le plus souvent, mais aussi parfois des coenagrionidés).
L’Aeschne printanière ne bénéficie d’aucun statut de protection. Elle n’est pas menacée de disparition en Bourgogne comme en France et semble assez commune.
Les larves peuvent être consommées par d’autres invertébrés aquatiques (dytique par exemple, voire larves d’autres anisoptères), des poissons, des oiseaux ou des mammifères semi-aquatiques. Quelques oiseaux et araignées tissant une toile font partie des prédateurs des imagos.
L’Aeschne printanière se retrouve un peu partout en France. En Bourgogne elle est présente ponctuellement un peu partout mais semble être plus fréquente dans les grandes vallées, de l’Yonne, de la Saône, de la Loire et de la Grosne notamment.
AGUILAR (D’) J., DOMMANGET J. L., 1985, Guide des Libellules d’Europe et d’Afrique du Nord, Ouvrage, Delachaux et Niestlé, Paris et Lausanne : 341 pp.
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DOUCET G., 2011, Clé de détermination des exuvies des Odonates de France, Document technique, Société française d’odonatologie : 64p.
GRAND D., BOUDOT J.P., 2006, Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg, Ouvrage, Biotope, Mèze, (Collection Parthénope) : 480 pp.