Bonne question, puisqu’il ne cesse de changer de nom!
Longtemps considéré comme une sous-espèce, voire un synonyme du Lézard vert (Lacerta viridis) qui vit en Europe orientale (Allemagne, Pologne, Balkans, Turquie, Grèce etc…), notre vert Lézard n’est devenu une espèce à part entière que récemment et en a profité pour changer de nom pour devenir très officiellement le Lézard à deux raies (Lacerta bilineata).
Souvent vert vif, parfois teinté de bleu turquoise, cette grande espèce qui peut frôler les 40 cm doit son nom à la livrée du juvénile qui présente 2 bandes blanches sur le haut des flancs et qui s’estompe à l’âge adulte.
Là où il fait chaud!
Habile grimpeur, friand de soleil, il est présent dans les fourrés chauds, les pelouses sèches, les murets, les vignobles, les voies ferrées; globalement tous les endroits avec du soleil en profusion et des cachettes à disposition où trouver refuge.
Le Lézard vert, comme certains serpents, traverse fréquemment les routes et profite même souvent des revêtements bitumés chauffés pour s’exposer tant au soleil….qu’au trafic routier. Nous sommes intéressés par vos données d’animaux morts sur la chaussée
On peut l'observer dès le mois de février, selon les conditions météorologiques, mais la majorité des observations interviennent entre mars et septembre, et peuvent se prolonger jusqu'en octobre.
Cette enquête va nous permettre d'améliorer les connaissances sur la répartition de l'espèce en Bourgogne, mais aussi de mieux suivre ses populations, ce qui nous apportera des éléments de réponse quant à la question d'une potentielle régression de l'espèce. Cette tendance à la baisse pourrait intervenir sur les pelouses sèches, mais aussi dans les villages, en lien notamment avec la prédation du chat domestique. Le suivi de l'espèce pourrait par ailleurs nous donner des indications sur l'impact possible du changement climatique.
Saisissez vos observations de Lézard vert en vous rendant dans "les enquêtes en cours" ci-dessous. Si l'enquête n'est pas en cours actuellement, rendez-vous ICI sur E-observations.