Beaucoup d’insectes sont liés dans leur cycle de vie à une plante ou une famille de plantes bien particulière. C’est le cas pour les espèces phytophages, dont la larve ou l’adulte ne se nourrit que sur une plante, comme par exemple le Doryphore (Leptinotarsa decemlineata) sur les pommes de terres. C’est aussi le cas pour les prédateurs se nourrissant de ces phytophages, par exemple certaines coccinelles ne se trouvent que sur des résineux comme la Coccinelle de l’épicéa (Aphidecta obliterata). Mais c’est aussi le cas pour certains pollinisateurs, en effet certaines abeilles ne pollinisent qu’une plante bien précise, c’est notamment le cas pour la Collète du lierre (Colletes hederae) que l’on trouve comme son nom l’indique sur les fleurs de Lierre (Hedera helix).
L’importance du lien entre les insectes et les plantes n’est plus à démontrer et peut même guider la détermination de certaines espèces, il est donc important lorsque vous la connaissez de mentionner la plante hôte dans le formulaire d’observation.
En 2021, nous nous sommes penchés sur la Vipérine (Echium vulgare) pour améliorer la connaissance de deux coléoptères (Opsilia coerulescens et Mogulanes geographicus) et de deux punaises (Psacasta exanthematica et Psacasta granulata), l’occasion aussi d’observer d’autres invertébrés.
En 2022, nous vous invitons à chercher 5 espèces que l’on trouve sur le Genêt à balais (Cytisus scoparius). Cet arbuste est en feuille toute l’année et produit de petites fleurs jaunes d’avril à juillet. C’est une espèce relativement commune que l’on trouve dans les terres « pauvres et incultes », par exemple sur les bords des routes ou dans des friches. Cette plante est au coeur du cycle de vie de plusieurs espèces, plus ou moins communes et qui sont encore relativement mal connues en Bourgogne :
Mais notre arbuste abrite aussi d’autres espèces que vous aurez l’occasion de découvrir. Notamment des coccinelles dont vos observations viendront enrichir l’atlas en cours !
Que ce soit en battant la plante à l’aide d’une nappe de battage, ou simplement en scrutant les tiges et les feuilles : aidez-nous à améliorer la connaissance de ces insectes et à mieux savoir si ces espèces sont largement réparties sur notre territoire mais discrètes, ou si certaines sont effectivement plus rares.
Cette enquête, plutôt destinée aux naturalistes avertis, ne dispose pas de formulaire simplifié. Vous pouvez directement noter vos données dans E-Observations.
Pour mentionner la plante hôte, il suffit de dérouler le menu « plus d’options » dans le volet « espèces ».
N’hésitez pas à joindre une photo pour faciliter la validation de vos observations !