En partenariat avec l'Office pour les insectes et leur environnement Benthos (OPIE Benthos), le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), Réserves naturelles de France (RNF), l'Office français de la biodiversité (OFB), le Conservatoire d'espaces naturels Bourgogne (CENB), le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des invertébrés(CBNFC-ORI) et l'Office pour les insectes et leur environnement Franche-Comté (OPIE FC).
Le coléoptère aquatique le plus connu est sans aucun doute le Dytique bordé (Dytiscus marginalis) qui est un féroce prédateur de nos mares. Mais il n'est pas le seul dytique et il existe de nombreuses autres espèces de coléoptères aquatiques. Rien qu’en France on en dénombre pas moins de 660 espèces ! La plupart de ces coléoptères sont relativement petits, certains ne faisant que quelques millimètres et nécessitent un passage sous la loupe binoculaire pour être nommés.
Mais même si la majorité de ces espèces n’est pas simple à déterminer et nécessite d’être collectée, ce n’est pas le cas de toutes.
Cette enquête participative, lancée à l’échelle nationale par l’OPIE Benthos, vous invite à vous pencher au dessus des mares pour y pêcher des gros coléoptères aquatiques.
Quand on dit gros c’est à relativiser, car on parle d’insectes. On s’intéressera donc aux individus dépassant les 10 mm. Parmi eux nous avons beaucoup de prédateurs mais aussi des herbivores avec un des plus gros insectes aquatiques européens : le grand Hydrophile (Hydrophilus piceus).
Cette enquête va nous permettre d’affiner la connaissance de ces espèces aux niveaux national et régional et notamment de mieux appréhender l’aspect patrimonial de ces espèces, certaines étant sans doutes menacées.
Cette enquête est ouverte à tous les curieux de nature qui n’ont pas peur de se mouiller. Le protocole est simple : une fois attrapé, il vous suffit de photographier la face dorsale et ventrale de l’individu et de le relâcher. Vous pouvez ensuite essayer de déterminer l’espèce à partir de la clef de détermination en ligne, ou nous laisser le faire en postant vos photos.
En Bourgogne, vous pouvez saisir vos photos via E-observations.
Petit coup de pouce grâce à l'aide à la détermination relative à cette enquête et au protocole.
Cette enquête, plutôt destinée aux naturalistes avertis, ne dispose pas de formulaire simplifié. Vous pouvez directement noter vos données dans E-Observations.
