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Janvier 2021

Retour sur les "Refuges mare" de 2020

Lancée en 2017 dans l’Yonne et dans le cadre du "Réseaux mare de Bourgogne" par la SHNA-OFAB, l’opération "Refuge mare" se développe en Bourgogne et a labellisé à ce jour 387 mares.

Qu’est-ce que l’opération "Refuge mare" ?

La Bourgogne compte entre 40 000 et 60 000 mares ! Généralement créées pour répondre aux besoins des hommes, elles ont en partie permis de compenser la disparition de zones humides pour certaines espèces, notamment pour le Triton crêté, espèce emblématique du territoire.

Mais aujourd’hui, les mares disparaissent. Face à ce constat, nous nous sommes inspirés de dispositifs existants pour créer le "Refuge mare". Celui-ci vise à protéger les mares, privées ou publiques et leurs habitants, via plusieurs leviers : 3 engagements simples à respecter pour un milieu favorable à la biodiversité (ne pas combler la mare, ne pas la polluer et ne pas y mettre de poissons) ; un accompagnement personnalisé pour la gestion du site ; et de la sensibilisation via l’installation d’un panneau. Toute personne possédant une mare peut nous contacter pour devenir signataire.

Les refuges mare signés en 2020 et le réseau bourguignon

En 2020, 33 conventions ont été signées ! Ainsi, 96 nouvelles mares ont rejoint le réseau qui comprend au total 387 mares, soit 141 refuges répartis sur les 4 départements bourguignons. Le réseau grandit de jour en jour !

Comme l’illustre la carte ci-dessous, la répartition des refuges mare n’est pas homogène. Autour du Morvan, on trouve de nombreux réseaux de mares encore plus ou moins préservés notamment grâce à la pratique de l’élevage extensif. Dans d’autres secteurs de cultures céréalières moins propices, ce sont des mares isolées qui constituent des refuges pour une biodiversité fragile. Interconnectées ou isolées, toutes les mares présentent des intérêts faunistiques, patrimoniaux, hydrologiques et agricoles à être préservées !

Répartition des refuges mare
Des exemples de refuges mare signés en 2020

Cette opération est réalisée grâce au soutien des conseils départementaux de l’Yonne, de la Nièvre et de la Côte-d’Or.